REVIEW : Redemption City - Le Canal Auditif
30 JANVIER 2012, par PHILIPPE BEAUCHEMIN
Ne vous y trompez pas: le nouvel opus double de Joseph Arthur, malgré la multitude de solos de guitares, n’est pas un album rock. Redemption City est, avant tout, un disque pop où l’on retrouve à la fois des touches (nombreuses) de rock et d’électro (encore plus nombreuses). La majorité des compositions sont ici ancrées dans une démarche résolument populaire et accessible pour le commun des audiophiles.
24 chansons donc sur cet album double. Après plusieurs écoutes, un sentiment émane; il aurait été préférable de favoriser la qualité et non la quantité dans cette ville de la rédemption, mais pour quiconque connaît le personnage et son empressement musical (5 disques au cours des 5 dernières années, dont trois en 2007!), cette prolifération ne devrait pas surprendre (il est également un peintre remarquable et avait, jusqu’à tout récemment, sa propre galerie d’art à Brooklyn).
Reste qu’on se perd dans cette création musicale. Le fil conducteur du sitedemo.cauit n’est malheureusement pas bien défini. On passe d’une chanson au solo « guitaresque » de plus de 6 minutes (sur la première sortie du deuxième disque, Surrender to the Storm) à un tempo que ne renieraient pas les amateurs de l’IglooFest (principalement les chansons Sleepless et It Takes A Lot of Time to Live In the Moment), avant de nous offrir une composition atmosphérique ou alors une autre qui vise la séduction radiophonique (les sur-arrangements de No Surrender Comes for Free sont à pleurer).
Relevons tout de même que Redemption City débute sur de bonnes volontés avec les chansons Travels As Equals et Wasted Days, deux compos qui rappellent les albums précédents du Newyorkais d’adoption : bon goût pour la pop, savant mélange des éléments arthuriens, c’est-à-dire des pédales de distorsion, des claviers, des bidouillages et des bruits d’électro. On retrouve d’ailleurs ces éléments sur bien d’autres compositions de cet album.
C’est pourtant la chanson I Am the Mississippi, véritable incongruité dans le paysage de ce double musical par la simplicité de ses arrangements, qui s’avère la composition la plus réussie. Une simple guitare accompagnée de la voix – chaude et basse – de Joseph Arthuret d’un texte, magnifique, sur la solitude de ce fleuve et de son histoire. Preuve que la simplicité, souvent…
C’est donc malheureux que Joseph Arthur se soit étendu en longueur et en style pour nous offrir ce disque mi-figue, mi-raisin. En espérant qu’il retrouve le bon chemin rapidement… Parce que nous, on l’aime beaucoup, Joseph Arthur!
Ma note : 6/10
24 chansons donc sur cet album double. Après plusieurs écoutes, un sentiment émane; il aurait été préférable de favoriser la qualité et non la quantité dans cette ville de la rédemption, mais pour quiconque connaît le personnage et son empressement musical (5 disques au cours des 5 dernières années, dont trois en 2007!), cette prolifération ne devrait pas surprendre (il est également un peintre remarquable et avait, jusqu’à tout récemment, sa propre galerie d’art à Brooklyn).
Reste qu’on se perd dans cette création musicale. Le fil conducteur du sitedemo.cauit n’est malheureusement pas bien défini. On passe d’une chanson au solo « guitaresque » de plus de 6 minutes (sur la première sortie du deuxième disque, Surrender to the Storm) à un tempo que ne renieraient pas les amateurs de l’IglooFest (principalement les chansons Sleepless et It Takes A Lot of Time to Live In the Moment), avant de nous offrir une composition atmosphérique ou alors une autre qui vise la séduction radiophonique (les sur-arrangements de No Surrender Comes for Free sont à pleurer).
Relevons tout de même que Redemption City débute sur de bonnes volontés avec les chansons Travels As Equals et Wasted Days, deux compos qui rappellent les albums précédents du Newyorkais d’adoption : bon goût pour la pop, savant mélange des éléments arthuriens, c’est-à-dire des pédales de distorsion, des claviers, des bidouillages et des bruits d’électro. On retrouve d’ailleurs ces éléments sur bien d’autres compositions de cet album.
C’est pourtant la chanson I Am the Mississippi, véritable incongruité dans le paysage de ce double musical par la simplicité de ses arrangements, qui s’avère la composition la plus réussie. Une simple guitare accompagnée de la voix – chaude et basse – de Joseph Arthuret d’un texte, magnifique, sur la solitude de ce fleuve et de son histoire. Preuve que la simplicité, souvent…
C’est donc malheureux que Joseph Arthur se soit étendu en longueur et en style pour nous offrir ce disque mi-figue, mi-raisin. En espérant qu’il retrouve le bon chemin rapidement… Parce que nous, on l’aime beaucoup, Joseph Arthur!
Ma note : 6/10
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