INTERVIEW : 2009-03-21 Joseph Arthur sur les pas des géants (by Damien Goret)



Il est un monument du folk moderne. Après douze ans de carrière, Joseph Arthur reste un artiste insaisissable qui n'a cessé d'évoluer. Il se produit ce soir au Vauban. C'est sa seule date dans l'Ouest. 

Après avoir longtemps oeuvré en solo, vous voilà accompagné d'un groupe (The Lonely Astronauts, NDLR). Cela a-t-il changé votre approche musicale? 

C'est une progression naturelle, tout simplement. Jouer avec un groupe m'a apporté beaucoup de vitalité. 


Vous êtes passé du label «Real World» à celui de «Fargo», et vos albums sonnent désormais plus rock. Hasard ou coïncidence? 

Le label n'a rien à voir là-dedans. Le son rock est venu de lui-même. Mon but, c'est d'écrire une oeuvre générale. Du coup, je tente d'explorer tous les chemins possibles. Je travaille actuellement sur mon prochain album et il sera encore différent de tous ceux que j'ai déjà écrits. 


On vous a souvent comparé à un Bob Dylan moderne? 

Quel songwriter moderne peut renier Dylan? Quel songwriter moderne peut dire qu'il ne lui doit rien? Pas moi, en tout cas. Dylan, c'est une montagne et j'accepte la comparaison. 


D'ailleurs, sur votre dernier album «Temporary People», Garth Hudson, membre mythique du «Band» de Dylan, vous accompagne... 

Oui... Aujourd'hui encore, il y a des fois où je suis obligé de me pincer pour y croire. Ça semble simple avec Garth Hudson: tu lui proposes une ligne mélodique, il la joue et la transforme. Au final, elle est bien plus belle que celle que tu lui avais proposée. 


Vous avez une idée du concert que vous allez proposer aux Brestois? 

Non, pas vraiment. Je joue souvent à l'émotion, par rapport à l'accueil du public. Les derniers concerts, j'ai commencé par des choses assez intimistes et puis ça s'est terminé de façon très dynamique. Donc, je ne sais pas: éclectique, sûrement. Ce qui est sûr, c'est que je vais sortir mes tripes 





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